Les salariés s’interrogent parfois sur l’efficacité ou les actions menées par les syndicats dans l’entreprise. Aujourd’hui un exemple concret prouve encore notre efficacité et montre aussi que c’est grâce à vous que nous avançons.
De nombreux intérimaires ont été placés en activité partielle en 2020 du fait du Covid. Fort heureusement d’heureux évènements nous attendent pour 2021, tel est le cas d’une prochaine naissance.
Toutefois, un futur congé maternité peut s’avérer être source d’angoisse quand l’informatique s’en mêle. Comment ? Tout simplement au travers des attestations de salaire. Pour une raison encore inexpliquée, des CDI Intérimaires ont des attestations erronées, impliquant, si le salarié n’est pas attentif, une perte considérable de ses droits à IJSS.
En effet, une salariée qui part en congé maternité s’est vue remettre une attestation incomplète. L’activité partielle n’a pas été incluse dans ses salaires !!
Or comme le précise la CPAM sur son site internet : « Votre employeur doit nous adresser une attestation de salaire en rétablissant les salaires. Il doit indiquer un motif d’absence « chômage » ou « absence autorisée ».
Autrement dit, dans le cas du chômage partiel, le calcul de vos indemnités journalières se fera sur la base de vos salaires rétablis, autrement dit, les salaires que vous auriez perçus si le chômage partiel n’avait pas dû être mis en place.
L’UNSA a interpelé la Direction sur le sujet afin que la situation de cette salariée soit réglée au plus vite mais également qu’une correction soit apportée afin qu’aucun intérimaire ne soit pénalisé.