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STOP A LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL

 

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Stress, solitude, cas de harcèlement, de burn-out… La vie au travail n’est pas toujours facile. Et la souffrance, les désillusions, sont fréquentes. Mais s’il est difficile de transformer notre monde professionnel, il est en revanche possible pour chacun d’entre nous de fixer des limites,de se protéger.

Les conseils d’Anne-Catherine Sabas, psychothérapeute, pour « travailler pour vivre, et non pour survivre ».

« Toujours plus »… Voici le credo qui semble régir le monde professionnel. Combien d’entre nous sont soumis à des impératifs – parfois inatteignables – de rapidité, de productivité, de rentabilité ? Un cercle vicieux, pour Anne-Catherine Sabas, psychothérapeute et sophrologue. « Prise dans ce tourbillon, la personne court après le temps pour essayer de faire toujours mieux. Ce faisant, elle se déconnecte de son corps. Et n’a plus le temps de sentir comment elle va ».

Résultat : nombreux sont ceux à ne pas s’apercevoir qu’ils souffrent. Et à se retrouver, quelques semaines ou quelques mois plus tard, au bord du gouffre, du burn-out ou de la dépression. Mais il est possible d’agir avant qu’il ne soit trop tard. La clé ? Prendre le temps de s’arrêter, et surtout, de s’écouter.

3 questions à se poser

Comment vais-je ?
Une question à se poser tous les jours, selon Anne-Catherine Sabas. « Le matin, avant de poser le pied par terre, et le soir, avant de s’endormir. Et en particulier le dimanche soir et le lundi matin. » L’enjeu ? « Ne pas perdre contact avec soi-même ».

Est-ce que ce que je vis me convient ?
Métier, environnement professionnel, collègues, salaire… Bien sûr, il n’est pas possible d’être pleinement satisfait de tout. Mais une chose reste fondamentale pour la psychothérapeute : faire un travail qui nous plait. Car « parfois, on souffre car on n’est tout simplement pas à notre place ».

Qu’est-ce qui me fait souffrir ?
Moteur pour certains, ou, au contraire, complètement paralysant pour d’autres… Chacun de nous a, par exemple, un rapport différent au stress. « La question, c’est de sentir à quel moment on bascule dans le mal-être.

S’écouter penser, parler…

A DÉCOUVRIR

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Etes-vous stressé(e) au travail ? Faites ce test pour le savoir.

« J’en ai plein le dos », « ça me prend la tête »… « Le stress que l’on ne peut pas gérer s’imprime sur notre corps », rappelle Anne-Catherine Sabas. Tout signe de grande fatigue, toute douleur, ou encore tout trouble du sommeil ne doit donc jamais être pris à la légère.

Autre signal d’alarme : l’incapacité à s’arrêter de penser. « Si l’on est sans cesse dans l’anxiété, la rumination mentale, c’est que déjà, quelque chose commence à nous échapper.

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